Le bloc Asiatique:
Au vu des informations que je possède, les banques japonaises seraient un peu moins touchées que celles du reste du monde.
Elles seraient toutefois sur une pente qui les fait glisser vers l'insolvabilité à un niveau connu il y a une quinzaine d'années.
Leçon à retenir: c'est que ces mêmes banques ont mis 10 ans pour s'en remettre.
Pourquoi d'autres pays réduiraient ce délai, alors que les Japonnais ont un sens du sacrifice que nous les Européens ne possédons pas.
L'Inde:
Très peu d'indications fiables filtrent au niveau étatique.
Au vu des résultats de certains grands Groupes( Arcellor Mittal par exemple) et autres...constructeurs automobiles, ils ne sont pas exemptent de problèmes économiques sèrieux.
Qu'en est -t-il de l'évolution du P.I.B., de la croissance de la consomation, de la situation des banques? Nous n'en savons pas grand chose, sinon que l'Inde ne sera pas capable de sauver l'économie mondiale!
La Russie:
Presque un cas particulier!
Pourquoi?
Une économie certes qui vient d'être freinée en plein envol. (voir chute de la Bourse de Moscou, dévaluation frénétique du rouble).
Les atouts:
Un sous-sol d'une richesse insoupçonnée et qui est de mieux en mieux exploité; pour le gaz, servant même d'instrument politique.
Apparition d'acteurs économiques qui ont une grande faculté d'adaptation et surtout assez de démocratie pour pouvoir entreprendre, le tout sous la tutelle quasiment d'un seul homme: Vladimir Poutine, lequel a compris que le communisme et un régime totalitaire sont dépassés et n'ont jamais donné des résultats probants.
C'est pourquoi, il a institué un régime autoritaire, parfaitement justifié quant le tenant du pouvoir est une personne censée.C'est le cas de Monsieur Poutine.
Ce type de régime a l'avantage de pouvoir agir rapidement et efficacement, tant en matière économique que politique.Ceci évite la pagaï, fait certes grincer des dents mais permet toutefois d'en arriver à rendre crédible la fameuse affirmation de Jean-François REVEL "Trop de démocratie tue la démocratie".
L'ensemble des facteurs précités dans ces deux articles, me plonge dans une profonde réflexion.
Je vous en livrerai le résultat très prochainement.
Pour mémoire je vous rappelle que je suis un optimiste-sceptique,compte tenu de mon expérience en général.
Gérard BURGGRAF observateureconomique.over-blog.com